Au sud du
mont Ventoux, entre
Carpentras,
Pernes-les-Fontaines, le Beaucet,
Mazan,
Malemort-du-Comtat et
Venasque, accolé aux piémonts des Monts de Vaucluse, se trouve le charmant village de Saint-Didier.
Comme beaucoup de communes du secteur, les premières traces d’occupation du territoire de Saint-Didier remontent au néolithique. Les plus importantes ont étés localisées au sud de la commune, entre Saint-Didier, le Beaucet et Venasque.
A l’époque gallo-romaine, on y retrouve une villae, mais la première mention écrite connue de Saint-Didier est du 11 janvier 1159. Le texte en question est un acte de restitution du domaine et de ses terres appartenant à Raymond V de Toulouse pour le compte de l’évêque de Carpentras. Toutefois, comme de nombreuses terres qui formeront le territoire du Comtat Venaissin, il va y avoir plusieurs reprises et échanges dans les décennies suivantes et ce n’est qu’en 1274 que le Comtat Venaissin sera définitivement Papal. L’évêque de Carpentras inféode alors Saint-Didier à des coseigneurs en la divisant en plusieurs portions, mais en gardera la suzeraineté suprême.
Parmi ses coseigneurs, on notera tout particulièrement les Thézan-Venasque branche issue de l’union célébrée en 1483 entre une de Venasque, issue de la branche cadette des Comtes de Toulouse, et un Thézan, noble du Languedoc. C’est sur leurs terres que sera édifié le château, dit château Thézan, que l’on trouve encore de nos jours au cœur du bourg.
En plus du château, des remparts ont étés construits et plusieurs subsistent encore fin XVIIème. On peut noter aussi une église datant de 1758, ainsi que plusieurs fontaines et lavoirs.
Juste après la révolution française, les terres sont confisquées et intégrées au territoire de la France (septembre 1791) avec le reste du comtat Venaissin. Le 25 juin 1793, le Vaucluse est créé, et Saint-Didier en est l’une des communes.
Le tourisme, avec l'œnotourisme et le
cyclotourisme, mais aussi l’agriculture, l'artisanat et l'immobilier sont des éléments importants de l'économie locale de Saint-Didier.
D’agréables balades sont possibles sur le secteur, dont via le chemin des Oratoires.
Si le bourg est composé de nombreuses maisons, un quartier au nord-ouest, séparé du bourg, a su lui aussi fortement se développer. Les maisons et autres villas que l’on y trouve sont toutefois beaucoup plus récentes que les maisons du bourg.