La majeure partie des hauteurs du massif est en zone protégée où toute culture est interdite. Cependant, sur les contreforts du massif on retrouve des vignes et des arbres fruitiers (amandiers, cerisiers, oliviers, etc.). Les plateaux (principalement le plateau de Claparèdes) apposés ou accolés au massif montrent aussi de nombreuses traces d'agricultures anciennes (vestiges retrouvés). Enfin, on trouve aussi des cultures d'herbes aromatiques, de lavandins (trop bas pour une culture de "lavandes vraies") et autres essences.
On exploite aussi les richesses du sous-sol. De nombreuses carrières exploitent les pierres blanches calcaires du petit et grand Luberon (Roche d'Espeil, Pierre de Ménerbes, Estaillades, etc.). D'autres ont aussi pendant longtemps profité des richesses en fer des terres ocrières au nord du petit Luberon, dans la vallée du Calavon.
Historiquement, la culture du vers à soie fut très important dans le secteur du Luberon, mais supprimé après la modernisation des techniques. De nombreuses bâtisses (principalement des Mas) ont gardé des traces de ces magnaneries (pièces dédiées à l'élevage du vers à soie). On produit aussi dans le Luberon du Miel (apiculture) et on élève des chèvres pour la fabrication de fromages. Il est aussi fréquent de trouver des sangliers sauvages et donc un peu de charcuterie, mais cela reste marginal et souvent de l'ordre de la consommation personnelle des chasseurs et de leur entourage.
Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif du Luberon est liée au tourisme. Même la viticulture (Côtes du Luberon) a intégré cette notion et de plus en plus de domaines proposent en plus de la traditionnelle dégustation de véritables cours d'initiation à l'œnologie. Le parc du Luberon lui-même devient objet commercial ("Maison du Parc" à Apt, labels, etc.). Trois axes : le tourisme historique (villages perchés, patrimoine riche), le tourisme détente (concentration importante de piscine, etc.) et enfin le tourisme vert.
Enfin, malgré qu'une partie du massif (parc) soit en zone inconstructible, l'immobilier au sens large, est sans aucun doute l'un des trois principaux moteurs économiques du secteur (avec tourisme et agriculture) et peut-être le sujets conversation le plus utilisé des trois. Artisans, marchands de matériaux, pépiniéristes, agents immobilier, architectes, entrepreneurs, etc. nombreux sont les gens vivant d'immobilier et assimilé.